Asgard no pandemonium
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Asgard no pandemonium

Incarnez une âme héroïque, et forgez-vous un nom dans le sang et les larmes au panthéon des dieux
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 L'ultime bataille ; les origines du monde actuel

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Thanatos
Niveau 9
Thanatos


Nombre de messages : 350
Age : 34
Métier : Mercenaire
Race : Juge des morts
Localisation : Royaume des morts, près du seigneur Hadès
Date d'inscription : 21/06/2006

L'ultime bataille ; les origines du monde actuel Empty
MessageSujet: L'ultime bataille ; les origines du monde actuel   L'ultime bataille ; les origines du monde actuel EmptyJeu 12 Avr - 21:24

[Je mettrai un épisode tous les deux jours. Comme je viens de revenir, je posterai dans tous mes topics en rp demain.]



Le soleil levant brille sur les champs dévastés où s’étendent les camps Argénides. Le vent, porteur infatigable des clameurs des combats, balaye silencieusement les terres poussiéreuses du champ de bataille, que l’oiseau égaré survole, laissant de sa longue plainte ourdir les combattants réunis. Seul, un homme se dresse en leur milieu, une pique de onze coudées, dont la pointe de bronze, qu’enserre une virole d’or, projette des lueurs dansantes devant lui.

–‘‘Argénides, braves aux glaives d’acier, redoutés guerriers aimés des dieux, l’heure n’est plus éloignée où, forts de nos armes et de notre courage, nous repousserons les infâmes archaniaques loin de nos rives. Depuis plus de deux ans que nous combattons dans ces terres arides et désolées, loin de nos femmes, nos enfants, nos familles et nos villages, avec pour seul soutien la flamme de nos cœurs et la volonté des dieux, ayant enterré nombre d’amis, de frères, de compagnons, il est grand temps pour nous de quitter ces terres en vainqueur. Eh quoi ! Fuirons-nous, couards, loin des champs d’honneur, et laisserons-nous, en notre âme et conscience, la victoire à ces infatigables démons, ces terribles archaniaques, et rentrerons-nous dans nos foyers la tête basse, le front couvert de honte, l’opprobre divin marqué dans notre chair ? Et l’on dira, dans la sombre ville d’Izlion, cette capitale de la fiente archaniaque, que les argénides au cœur de biche étaient aussi prompts à la beuverie que lâches au combat ? Plus de cent mille hommes aujourd’hui forment nos rangs, alors que du côté adverse, l’étendue qu’offre à l’œil éperdu sa verte étendue ne suffirait pas à contenir tous ensemble les rangées fougueuses de nos ennemis. Pour peu que nous voulions nous dénombrer, archaniaques et argénides, et que nous nous groupions par dizaines, prenant ensuite, dans l’armée archanienne, un homme pour un groupe de dix argénides, nous nous trouverions avec plus de vingt groupes sans un archaniaque, tant, je le répète, nos troupes sont plus vastes que les leurs. Mais ceux-cis en revanche ont des alliés, des guerriers redoutables en surnombre ; des maudits démons des gouffres sulfureux de l’enfer. Sans eux, depuis bien longtemps notre force et notre stratégie seraient venus à bout de ces exécrés ennemis.’’

Les cœurs dans les poitrines s’émeuvent, et la foule agitée reconnaît en cet homme impérieux le grand et respecté Kalépsios, l’un de ces héros meneurs d’hommes, dont on peut dire sans rougir qu’il fut et reste de ceux qui toujours ont dominé de leurs armes victorieuses les champs de bataille et les combats. Un autre homme s’avance, maigre et haut, une longue aube blanche tombant sur ses pieds, et ses longs cheveux blancs pendant dans son dos rigide ; c’est le puissant Arkandias, vieux mage dont les hommes, avides et cruels au combat, sont venus de terres lointaines, lutter dans le camp des argénides.

–‘‘Frères, combien, de nos fiers compagnons d’armes avons-nous perdu ? Et combien nous faudra-t-il perdre encore, avant que de leurs étendards sanglants, les sombres terres d’Izlion soient libérées ? Devrons-nous encore longtemps rester coincés dans ces landes désertiques, à combattre un ennemi que ni vous ni moi ne devons redouter ? Car il ne nous menace pas, nous, guerriers de villages lointains ; ce sont les terres centrales d’Ethéria, berceau de Kalépsios, qui sont menacées, et, pour nous, quel bénéfice tirerons-nous de cette querelle qui déjà a fait de nombres de nos femmes, des veuves, et nombres de nos enfants, des orphelins ? Quel part du butin aurons-nous, nous autres guerriers qui depuis plus de sept lunes de ces lieux avons été mandés par nos alliés ? Car enfin, ce n’est pas à cause des archaniaques belliqueux que nous sommes venus, nous, nous battre ici. Car à nous, ils n’ont rien fait. Ce ne sont pas nos femmes, nos villages et notre bétail, qu’ils sont venus tuer et dérober. Jamais ils n’ont saccagé nos moissons, et c’est précisément pour toi, toi et tes hommes, que nous avons fait route jusque dans ces terres perdues, en espérant trouver quelque gloire et trésors à piller.’’

Outré, Kalépsios s’avance vers le vieil homme, et lui tient ce langage ;

–‘‘Traître, quels mots as-tu dit là ? Ah ! Coeur vêtu d’effronterie et qui ne sait songer qu’au gain. Comment veux-tu qu’un argénide puisse obéir de bonne grâce à tes ordres malhonnêtes ? Les archaniaques attaquent aujourd’hui nos terres et celles de nos alliés, et demain ils s’étendront aux frontières de ton pays. Ce n’est pas seulement une ou deux races qui est menacée, mais c’est chaque homme, chaque vie humaine et animale, jusques aux elfes vivants dans les forêts et les nains travaillant dans les montagnes, qui sont condamnées. Et toi, égoïste couard, laisseras-tu les efforts de tous combattre pour toi, alors que ta silhouette indigne fuira loin de ces terres de terreur ? Eh fuis donc, si ton cœur en a telle envie. Ce n’est pas de tes hommes et toi que nous avons besoin, pour veiller à notre salut, félonne –car je ne peux plus dire félon– et le mal n’est pas aussi grand de combattre seuls face à deux cent mille hommes, que de compter un perfide dans nos rangs.’’

Ainsi parle le brave guerrier, foudroyant du regard le mage qui s’en retourne, et lève son bâton de chêne surmonté d’un joyau noir, pour lancer une dernière insulte.

–‘‘Qu’il en soit ainsi, puisque toi, Kalépsios, as si grand désir de t’opposer à moi. Mais sache que, le jour où nos chemins se recroiseront, ce jour sera celui de tes funérailles.’’

Il disparaît, suivit de ses hommes, s’éloignant derrière la ligne blanche de l’horizon. Le grand guerrier regarde les hommes par colonnes déserter ses rangs, et se retourne, fou de colère, vers les soldats qui, par milliers encore, attendant l’arrêt des héros ici réunis.
Un autre homme s’avance, grand et large d’épaules, un plastron luisant joignant des épaulières d’or à une armure d’argent et d’acier, fort parmi les forts ; c’est le puissant Ménarias, que ceux dont il est le capitaine vantent les qualités héroïques et la prestance au combat. Il élève alors la voix à la suite de son compagnon et ami, un regard farouche posé sur les soldats attentifs.

–‘‘Allons, mon frère, laissons là cet homme impudent, et tournons nos regards vers le destin glorieux qui s’offre à nous. Nous libérerons nos terres des archaniaques, et la vaste Ethéria, création des dieux, nous appartiendra.’’

Ainsi parle le fils d’Orgrimas, alors que, calme et fier, un nouveau venu quitte les rangées de ses hommes, et vient se placer au centre, parmi tant d’autres héros. Tous reconnurent le brave et puissant Xanthias, dont la force égalait la bravoure au combat.

–‘‘Que tous suivent l’exemple d’Arkandias, s’ils se sentent le cœur mou et la volonté vacillante, s’ils se sentent tous femelles d’archaniaques, pire espèce d’opprobre et de disgrâce. Que seuls les braves et les fidèles, ceux qui sont prêts à verser leur sang pour leur patrie restent et combattent ; les autres, sortez de mon champ de vision.’’

A ces mots, Eonake le brave ne dit rien, et reçoit avec respect la semonce de son ami de combat respecté. Mais Laje, divin guerriers à la lance, qui n’eut jamais parmi les argénides d’égal à la course et aux assauts sanglants, s’avance et lève sur lui des yeux sombres.

–‘‘Digne héros, preux parmi les preux, ne mens pas, quand tu en sais assez pour parler vrai. Nous nous flattons, nous, de valoir mieux que ces traîtres venus du couchant, et d’aucuns sait ici, combien tous, argénides, ne fuyons pas devant le danger. Nous combattrons, tous, les ignobles démons qui de notre monde veulent posséder les riches terres.’’

Eonake, inspirant confiance aux alliés, respect et soumission aux soldats, crainte aux ennemis, et amour aux femmes, réplique calmement.

–‘‘Paix l’ami, et silence. Je ne puis en vouloir à Xanthias, capitaine tout comme nous, de nos hommes vouloir tâter la valeur. Rappelons-nous, tous deux, notre courage émérite.’’

De son cheval il saute à terre, en armes. Le bronze rend un son terrible sur la poitrine du héros bondissant : le plus ferme guerrier en serait pris de peur. Alors Kalépsios brandit son long glaive et harangue ses hommes ; sa voix tonnante s’élève, et tous, soldats et capitaines, écoutent la voix de leur ami et commandant.

–‘‘Je ne veux plus, frères, subir plus longtemps la colère des dieux. Prions, mes amis, pour notre salut. Que nos armes purifient ces terres arides, que nos cœurs vaillants ne ressentent aucune peur, que nos destriers fougueux nous portent au combat, que nos bras puissants nos mènent à la victoire, qu’enfin l’injuste soit vaincu, et que le juste règne.
Si nous devons mourir, ce sera dans l’honneur, et dans la gloire d’une ultime lutte contre des ennemis oppresseurs. Si au contraire nous vainquons, ce sera pour notre liberté à tous, et notre domination sur toute l’étendue d’Ethéria. Alors naîtra une paix entière, sous l’égide des dieux, qui béniront nos armes et soutiendront nos forces.’’

Le silence attentif de la foule des soldats se mua en un vrombissement d’armes entrechoquées et de cris de joie et d’approbation, qui finit en une véritable ovation générale. Les héros acclamés, les divins capitaines rejoignirent leurs bataillons, défilant chacun vers la plaine immense s’étendant devant eux, qui sera, dans l’heure prochaine, le théâtre d’un terrible et ultime combat. D’abord s’avancent Ménarias et ses hommes armés de hachettes rapides, de javelines longues et de boucliers ronds, suivis du preux Kalépsios et ses nombreux épéistes à pied. Suivent Xanthias et ses cavaliers armés de lances, Sulfatar et ses cavaliers armés de lames longues et terribles, Laje, et ses templiers prompts au combat et vaillants à la mêlée, Eonake et ses nombreux compagnons, armés de hallebardes, d’épées, et vêtus de lourdes armures, protégés par de hauts et grands pavois. Derrière eux encore s’avancent Sélénos et ses archers, Aldrith, seigneur des mages argénides, Faenor, et le digne ami favori de Xanthias, Rhodoxès, qui jadis, dit-on, combattit à ses côtés, seuls, une horde de cavaliers orcs par dizaines.
Revenir en haut Aller en bas
Ethos
Niveau 2
Ethos


Nombre de messages : 81
Date d'inscription : 19/11/2006

L'ultime bataille ; les origines du monde actuel Empty
MessageSujet: Re: L'ultime bataille ; les origines du monde actuel   L'ultime bataille ; les origines du monde actuel EmptyLun 4 Juin - 1:25

je kiffe la musique en arrière plan .
Revenir en haut Aller en bas
 
L'ultime bataille ; les origines du monde actuel
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Asgard no pandemonium :: Informations :: Les stèles mémorielles-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser